La Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC) Gens de La Fontaine a été créée afin de gérer efficacement et de façon durable l’espace Kdoret. Elle est immatriculée sous le numéro de SIREN 88135201700019.
Voici le préambule de ces statuts :
Le constat
Dans de nombreux centres-villes, la forte vacance commerciale et artisanale impacte l’ensemble des fonctions et des habitants. De la difficulté de réunir, dans un même lieu, des associations, des artisans, des artistes, des gens de tout horizon, est née l’idée, déjà expérimentée en partie au GAEL de Rostrenen, de créer une société coopérative d’intérêt collectif afin de contribuer à la cohésion sociale et à la lutte contre les inégalités territoriales par la revitalisation participative des centres des petites villes.
De l’envie à la concrétisation
Le Centre Bretagne regorge d’initiatives tant culturelles qu’artisanales mais bon nombre de ses acteurs se retrouvent exclus des prêts bancaires, des aides privées et des subventionnements. Avec leurs envies de fabriquer, de réparer, d’exposer, d’initier, de s’entraider, de concevoir, d’animer, de débattre, de communiquer, mais aussi avec peu ou pas de soutien financier, les acteurs de cette dynamique s’inscrivent dans la coopérative pour répondre aux aspirations d’entraide et d’échange. L’acquisition de la maison Cadoret, au centre de Rostrenen, a permis d’envisager concrètement la mise en œuvre de leurs envies en disposant d’un lieu dédié.
Depuis deux ans, nous œuvrons à ce lieu générateur de regroupement d’activités, de rencontres, d’expérimentation, de savoir-faire et d’intégration de nouveaux arrivants. Le centre-ville de Rostrenen nous a permis, du fait de sa désertification, des opportunités d’acquisition immobilière très bon marché.
Les moyens
Le manque de lieux d’usage peu onéreux, nous a amené à réfléchir à des solutions d’acquisition à bas prix, permettant la mutualisation d’espaces d’activités et en évitant, grâce aux principes de la SCIC, une spéculation qui, à terme, risquerait d’augmenter les coûts d’utilisation de ces locaux. Le regroupement de savoir-faire, de compétences et d’éducation populaire, permet de traiter, en interne, beaucoup de problèmes à résoudre.
La commercialisation de biens et de services (tels que tiers lieux, épiceries solidaires, café des parents…), la location d’espaces, d’hébergements ponctuels, des résidences d’artistes permettent un brassage important des utilisateurs potentiels de cette SCIC et refondent les modèles de développement local.
Les usagers, catégorie principale de cette SCIC, interviennent dans un cadre participatif, tant au niveau des activités qu’au niveau de la prise de décision. Il s’agit de proposer une boite à outils replaçant l’habitant au centre de la revitalisation de Rostrenen.
Le financement de la SCIC
L’ouverture des parts sociales pour une durée de 3 à 7 ans à un large éventail de participants doit permettre de financer la phase d’acquisition, les travaux de rénovation des locaux, et la création d’emplois indispensables au bon fonctionnement de la structure.
La location d’espaces d’activité, d’animation et de bureaux, la vente de produits locaux (artisanat, artisanat d’art) de services, de location, d’hébergement devrait permettre à la structure d’être en grande partie autonome.
Les loyers seront modérés et progressifs afin de favoriser l’installation d’activités à faible marge. L’objectif est de permettre un portage collectif non lucratif de la propriété immobilière.
Le statut SCIC se trouve en parfaite adéquation, par son organisation et ses objectifs, avec le projet présenté ci-dessus.
Les coopérateurs.trices de la SCIC
Rejoignez-nous!
Téléchargez les statuts :
Vous pouvez d’ores et déjà vous impliquer dans ce projet en complétant le Bulletin de souscription de part(s) sociale(s) au capital de la SCIC: